Comme au bon vieux temps de la guerre froide entre l'Occident et les soviétiques, un général iranien Ali Reda Asghari, qui a "disparu dans la nature", semble en fait, avoir opté pour l'Amérique.
En effet, ce général Asghari a occupé des postes stratégiques en Iran, en particulier dans les années 90, où il a été en charge des programmes de fabrication des missiles de courte et moyenne portée ( Fajr, Zelzal, Nazeat ) au ministère des industries et où en 1996 et 1997, il a été chargé d'achats clandestins de certains composants nucléaires. A cette époque déjà, il se rendait régulièrement en Russie, en Chine, en Corée du Nord et en Asie de Sud Est.
Il a semble-t-il fondé le Hezbollah et organisé tout son appareil militaire en relation directe avec les Gardiens de la Révolution. Il a donc été le conseiller logistique du ministre de la Défense jusqu’en 2005 et à ce titre, il est le détenteur d’importants secrets militaires de la République islamique.
Or ce général qui a disparu, il semblerait bien qu'il ait soigneusement préparé son "départ", et tout d'abord en mettant sa famille à l'abri : en effet, en cas de défection d'un agent du régime iranien, tous les membres de sa famille ( femme et enfants ) sont arrêtés et torturés afin d'obtenir des informations et ensuite ils sont éliminés.
Par ailleurs, il faut savoir qu'en Iran les personnalités de haut rang et en particulier ceux qui ont accès à des dossiers confidentiels doivent obtenir une autorisation officielle de quitter le territoire pour tout déplacement à l'étranger.
Cette autorisation il l'avait obtenue, pour effectuer un achat d'armes à Damas pour un déplacement prévu de dix jours. Et selon une "source" iranienne, il a fait partir sa famille deux jours plus tôt, et lui-même est parti pour Damas.
Au bout de quelques jours à Damas, il a envoyé un message à Téhéran pour dire que l'un de ses contacts locaux, un marchand d'armes notoire voulait le rencontrer en Turquie, à Istanbul .
Et là, l'état-major iranien des Pasdaran a mordu à l'hameçon et lui a donné carte blanche pour se rendre en Turquie : c'est même Téhéran qui lui a réservé, via son attaché militaire à l'ambassade des mollahs, une suite à l'Hôtel Continental.
À son arrivée à Istanbul, Asghari s'est plaint que cet hotel ne lui convenait pas, tout particulièrement en matière de sécurité. Il a donc changé d'hotel pour aller résider à l'Hôtel Guilan situé dans le quartier Tacsim quartier très apprécié semble-t-il des Iraniens d'Istanbul.
Installé dans sa nouvelle chambre, il a appelé une connaissance à Téhéran. Puis il a quitté sa chambre vers 18h30 ... pour tout laisser derrière lui et ne plus revenir. Il est allé tout droit frapper à la porte de l'ambassade américaine à Istanbul ...
Comme dans les romans d'espionnage !
En tout cas à l'heure actuelle, Asghari serait en de bonnes mains sur le sol américain. Et c'est un sacré coup dur pour le régime iranien.
Il semblerait qu'Asghari coopère parfaitement avec les Américains et leur livre des informations importantes sur le Hezbollah et sur les relations qui lient le parti libanais à Téhéran, puisque Asghari, lui-même Pasdaran ayant fondé le Hezbollah, a une connaissance parfaite de tous les agents en mission et de toutes les connections entre les agents du Hezbollah, de la Brigade Qods ( Pasdaran ), des informateurs et des notables qui les protègent.
Il est probable qu'il soit également au courant des sites de stockage des missiles et des emplacements de rampes de tir le long du Golfe Persique.
Et donc que les révélations qu’il peut faire aux Occidentaux seront déterminantes pour l’avenir du bras de fer entre l’Iran et la communauté internationale.
Et donc, à Téhéran c'est la panique. Le régime est obligé de rappeler tous les agents infiltrés depuis des années et à arrêter toutes les opérations en cours au Liban comme en Irak.
En plus en matière de propagande c'est une sacrée gifle pour Téhéran et en particulier pour le président Mahmoud Ahmadinejad, qui se voit ainsi désavoué publiquement et o combien, par un de ses plus importants généraux.
La guerre du renseignement a donc commencé, et de son issue dépend sans doute la suite que Washington pourrait réserver à son conflit avec Téhéran.
Attendre et voir !
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PANIC IN TEHRAN !
Just like in the good old days of the Cold War between the Western world and the Soviets, an Iranian General Ali Reda Asghari, who "vanished without a trace", seems in fact, to have crossed over to America.
Indeed, this Asghari General held strategic functions in Iran, particularly during the nineties, where he was responsible for the production schedules of short and average range missiles (Fajr, Zelzal, Nazeat) with the Ministry for Industries and in 1996 and 1997, where he was in charge of the clandestine purchases of certain nuclear components. At that time already, he went regularly to Russia, China, North Korea and South East Asia.
It seems he founded Hezbollah and organized all its military apparatus directly related to the Revolution Guards. He was thus the logistic adviser of the Minister for Defense until 2005 and for this reason holds important military secrets of the Islamic Republic.
However, this disappearing General apparently carefully prepared his "departure", first of all by putting his family away : indeed, the Iranian Way to prevent defection of an agent is to arrest and torture all the members of his family (woman and children included), in order to obtain information, before eliminating them. Moreover, it should be noted that in Iran, high ranking personalities and particularly those having access to confidential files must obtain an official authorization to leave the territory for any travel abroad. This authorization our General had obtained for a ten days journey, to carry out the purchase of weapons in Damas. And according to an Iranian "source", he arranged for his family to leave two days earlier, while he himself left for Damas. After a couple of days in Damas, he sent a message to Tehran stating that one of his local contacts, a notorious weapon merchant wanted to meet him in Turkey, in Istanbul. Once there, the Pasdaran Head quarter staff swallowed the bait and gave him carte blanche to go to Turkey: it seems Tehran itself made reservations for him at the Continental Hotel, via its military attaché at the embassy of the Mollahs. Upon arrival in Istanbul, Asghari complained that this hotel was not appropriate, particularly regarding safety matters. He thus changed hotel and went to reside at the Guilan Hotel, located in the Tacsim district, quite appreciated by Iranians in Istanbul. Once installed in his new room, he contacted an acquaintance in Tehran. Then left his room at about 6.30 PM ... leaving everything behind him and never returning. He went straight to knock on the door of the American embassy in Istanbul ...
Just like in spy novels !
In any case at the present time, Asghari would be in good hands on American ground. And this is a hard blow for the Iranians. It would seem that Asghari cooperates perfectly with the Americans and delivers important information on Hezbollah and the relations which bind it to the Lebanese party in Tehran, since Asghari, a Pasdaran himself having created the Hezbollah, has a perfect knowledge of all agents currently on mission, and of all the connections between Hezbollah agents, Brigade Qods ( Pasdaran ) agents, advisors and high ranking officials or professionals who protect them. It is likely he also communicates the current missile storage sites and launching sites along the Persian Gulf. And thus that the revelations which he can make to Westerners will determine the future of the iron arm between Iran and the international community.
At any rate, in Teheran it's panic time. The regime is forced to identify all its infiltrated agents since years and to stop all operations in progress in Lebanon and in Iraq. Moreover, as regards propaganda it is a huge blow for Tehran and president Mahmoud Ahmadinejad particularly, as he witnesses himself being repudiated publicly and O so much by one of his more important Generals. The information war has thus started, and its outcome will undoubtedly define the way Washington regards its conflict with Teheran.
To be followed !
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