Tuesday, December 18, 2007

-SANTA CLAUS : le retour-


Tout le monde sait que notre Père Noël, sympathique personnage jovial et ventripotent, à la longue barbe blanche et à l'habit rouge, est capable de distribuer tous ses cadeaux dans les maisons, en une seule nuit, le soir de Noël, en se déplaçant sur un traîneau volant tiré par ses huit rennes : Fougueux, Danseur, Fringant, Rusé, Comète, Cupidon, Tonnerre et Éclair, avec un neuvième, qui les mène, le petit dernier Rudolphe, le plus connu, l'illustrissime renne au nez rouge.
Mais ce que tout le monde ne sait pas forcément, c'est QUAND le Père Noël va passer. Certains le savent parfaitement bien pourtant : ce sont les satellites du NORAD.
Eh oui ! cela fait plus de 50 ans que le très sérieux Centre de Commande qui surveille et défend l'Espace Aérien Nord Américain, le NORAD ( North American Aerospace Defense Command ), suit à la trace tous les déplacements de ce bon Père Noël autour du Globe, et sait à tout instant où il se trouve.
Tout cela a commencé en 1955 : un grand magasin avait publié dans un journal du Colorado une annonce publicitaire, qui donnait un numéro de téléphone exclusif pour joindre le Père Noël. Par erreur, le numéro indiqué menait directement au Centre d’urgence du Commandement de la défense aérienne continentale (Conad), le prédécesseur du Norad, situé au Colorado. Submergé par le nombre d’appels d’enfants, l’officier de service leur avait alors expliqué qu’il était l'assistant du Père Noël et qu’il pouvait suivre son trajet sur ses écrans radar.
Depuis, chaque année, une ligne téléphonique au Norad a été mise en service pour indiquer aux enfants curieux et impatients où se trouve le Père Noël.
Progrès oblige, en 1997, tout ce programme s'est installé sur internet, sur le site du Norad. On peut donc y trouver tous les renseignements que les spécialistes du Norad ont recueillis au fil des années sur le Père Noël. Et aussi comment le père Noël réussit à apporter des cadeaux à tous les enfants du monde en une seule nuit, le 24 décembre, et encore comment les satellites du Norad réussissent même à détecter le nez rouge du renne Rudolphe.
Et cette année, Google Maps, Google Search, iGoogle et YouTube participent à cette poursuite du Père Noël dans sa course. Donc ne le ratez pas durant la nuit du 24 décembre, il pourra être localisé, à tout moment, sur le site du Norad ...




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SANTA CLAUS : the come back

Everyone knows that our Santa Claus, jolly and chubby character, with the long white beard and the red costume, is capable of distributing all his gifts in the houses in only one night, on Christmas eve, moving on a flying sledge drawn by its eight reindeers : Dasher, Dancer, Prancer, Vixen, Comet, Cupid, Donder and Blitzen, with a ninth that leads them : the latest and most well-known, the awesome red-nosed Rudolph !

But what one does not necessarily know, is WHEN Santa Claus drops by. Some however know this perfectly well : the satellites of the NORAD.
And yes ! for more than 50 years the very serious Command Center which supervises and defends the American Northern Airspace, the NORAD (North American Aerospace Defense Command), tracks all movements of this good Santa around the Earth, and knows at any moment where he is.

It all started in 1955 : a Department store had published in a Colorado newspaper an advertisement which featured an exclusive telephone number to contact Santa Claus. By mistake however, the indicated number connected directly to the Emergency Command Center of continental air defense (Conad), the ancestor of Norad, located in Colorado. Overwhelmed by the number of calls from children, the officer on duty had then explained that he was the assistant of Santa Claus and that he could follow his course on his radarscopes.
Since then, each year a telephone line from Norad has been devoted to inform curious and impatient children where Santa Claus is.
Following technical advancements, in 1997 the whole program was put on Internet, on
the Norad Site. This is thus the place to find all the information the Norad specialists have collected on Santa Claus over the years. And also how Santa Claus succeeds in bringing gifts to all the children of the world in only one night, on the 24th of December, or how the satellites of Norad even succeed in detecting the red nose of Rudolph.
As of this year, the eager ones will be able to use Google Maps, Google Search, iGoogle and YouTube that contribute to the tracking of Santa Claus.
Thus, don't miss him through the night of December 24th, he could be located on the Norad site constantly ...

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Sunday, December 16, 2007

Amical, genereux, en un mot ... Americain !



Quand on vit dans un pays étranger, on finit peu à peu par s'habituer à ce qui, au départ, vous étonne. N'étant pas de nature à critiquer ce qui est nouveau, je suis plutot rapide à adopter certaines coutumes ou pratiques. Ce qui fait qu'à plus ou moins longue échéance, je finis par ne plus avoir la même capacité à m'étonner et donc à vouloir le commenter.
Il reste toutefois que certains traits des Américains sont inévitablement remarquables pour un européen ayant été élevé sur le vieux continent et sont si agréables qu'on ne peut s'empêcher d'y penser et de les relever.
Avant toute chose, les américains sont polis. Je n'en ai encore rencontré aucun qui ne m'ait pas salué. Que ce soit le "how 'you doing" (comment allez-vous) ou le "what's cooking" (litteralement : qu'estce qui cuit dans la marmite) ou autres "y'all" (vous z'ot), ils vous saluent. Dans tous les magasins, dans les rues, pour tous les services, ils vous reconnaissent, s'adressent à vous avec le sourire et s'ils ne comprennent pas ce que vous voulez, demandez ou faites, ils attendent que vous donniez des explications pour essayer de vous aider. Que ce soit pour regler une facture, pour acheter un objet ou pour vous donner un conseil utile et amical, ils vous reconnaissent en tant qu'individu.

Et l'un de leurs traits les plus charmants sans conteste doit être leur gentillesse et leur générosité. Ce n'est pas pour rien qu'on trouve des paquets alimentaires peu chers pour les démunis dans les grands supermarchés locaux ou des repas gratuits dans toutes les églises, quand ils ne sont pas distribués directement dans la rue.
Et quand on vit ici, on découvre ces traits et leurs conséquences. Ici un simple voisin partant au travail vous dira qu'il vous laisse sa porte d'entrée ouverte parce que vous aviez offert de lui garder son chien. Là, un inconnu ayant placé une petite annonce pour vendre sa table vous dira que le meuble est sous le porche et que la grille de la maison est ouverte, qu'il suffit de passer le prendre et de glisser les sous convenus sous la porte du garage ...
Paradoxalement, étant d'une culture de village en France où tout le monde s'épie et se méfie du voisin, j'ai découvert une culture de voisinage, où a priori on fait confiance, où on ne vous soupconne pas de quelque méfait avant de vous connaître. On se sent comme dans un petit village où les gens se respectent et se font confiance.
Il existe sans doute des raisons historiques pour ceci, mais comme un ami me l'a formulé : on ne t'invitera pas pour se taper sur le ventre comme si l'on avait élevé les cochons ensemble, mais si tu te retrouves en mauvaise posture et démuni, ne sachant que faire, l'américain qui passe, s'arrête toujours pour t'aider et te prêter main forte, parce qu'il se sent toujours concerné et parce qu'il a déjà rencontré quelqu'un dans une situation similaire.
Les américains que je rencontre tous les jours sont en général de bonne humeur, rient dans leur travail aussi et ne souffrent pas de stress évident. Ils règlent leurs problèmes immédiatement quand ils le peuvent, ne sont pas impatients.
Au contraire de tant de francais, qui semblent tellement détester leur travail ou en vouloir à l'existence, qu'ils vous donnent l'impression qu'ils vous le font payer parce que vous venez de rentrer dans leur magasin ou autre lieu de service.

Tous les jours je me félicite un peu plus d'avoir pu échanger mon village Gaulois contre le soleil de la Floride.


L'Amiral


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Friendly, Generous...in one word : American !


When one lives in a foreign country, one tends to get used little by little to what at first seemed surprising if not astonishing. Since I am not really inclined to criticize what is new I am usually quick to adopt other people's habits or tradityions. This means thatin tje long run, I loose my ability to be surprised and thus to feel like commenting it.
There remain however sopme American traits so pleasant and so characteristic to a European having been raised on the old continent that I can not help thinking about them and remarking them.
First of all, Americans are polite. I have yet to meet somebody who wouldn't greet me. Wether it is "how are you doing" , "what's cooking " and other "y'all" , they salute you, usually with a smile. In every store, in the streets, at all services, they recognize you, and if they do not understand you they try to get some explanations concerning what it is that you want. Wether it is for paying a bill, buying something or simply to give you helpful and friendly piece of advice, they aknowledge you as an individual being. And one of their most charming and pleasant character traits is without doubt their kindness, and generosity. There is indeed a reason for finding cheap turkeys at local supermarkets for the poor's Christmas, or free meals at all churches or even in the streets.
And when living here you learn about this trait and its consequences. For instance, your neighbour will let his door open when going to work because you offered to take care of his dog. Or the seller of furniture you contacted by a small ad will tell you to drop by his place even if he's not there because you can just pick up your stuff and push the agreed upon sum under the garage door ...
It's a strange paradox, having come from a culture of village in France where everybody distrusts and spies on his neighbours, I discovered a culture of neighbourhood, where people rather start by trusting you and where they don't suspect you of ill-doing before meeting you.
There are without doubt historical reasons for this, but as one friend told me : people won't invite you to their homes and laugh with you as if you were raised together immediately. But if you end up stranded on the road, not knowing what to do, total strangers will stop and give you a hand. Maybe because once they have been there, or have known somebody who was.
The Americans I meet are usually happy people, in a good mood, and seem to enjoy life and their work. They try to adress their problems right away when they can, do not obviously stress, are not impatient. Nothing in common with the average french worker who seems to be picking on you just because you came to them and they hate their job, their life, or whatever, and seems intent on making you pay for it.

No day goes by without me thanking God for having been able to exchange a Gallic village for a sunny Florida neighbourhood.


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Thursday, December 13, 2007

-UNE ETOILE EST NEE-

En mars dernier, au Wales Millenium Center de Cardiff au Pays de Galles, avait lieu une émission de "télé-crochet" de la chaine britannique ITV : " Britains's Got Talent", menée par un jury de trois personnes auditionnant les futures vedettes.
Se présente un petit bonhomme étonnant, plutôt discret, un peu gauche, et qui dans la vie, vend des téléphones mobiles.
Avant l'émission il confie qu' à l'école on se moquait de lui et que, depuis, il manque de confiance en lui.
Quand il se présente sur scène, un peu mal fagoté, visiblement mal à l'aise et tendu, le scepticisme du jury, à la limite du goguenard, est visible.

Et puis il se met à chanter ...






L'émotion à l'état pur ! Cet aria très connu : Nessun dorma du Turandot de Puccini, il en fait de la magie, du don sans calcul. C'est irrésistible et ça donne le frisson.

Et en voici encore un peu, pour la grande finale qu'il a remportée. Ah il s'appelle Paul Potts et on n'a pas fini d'entendre parler de lui ...






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A STAR IS BORN


Last March, at the Wales Millenium Center of Cardiff in Wales, the broadcasting of an American Idol type on British ITV took place. Titled "Britains' s Got Talent", it was carried out by a jury of three people auditioning the future stars.
Suddenly a rather discrete, somewhat weird and clumsy little man, who sells mobile phones for a living, appears. Before the broacasting, he confided that at school the others used to make fun of him and that ever since he had lacked confidence in himself.
When he presents himself on stage, slightly badly dressed, obviously ill at ease and stressed, the skepticism of the jury, almost mocking can be felt.
And then he starts to sing ...

A moment of pure and raw emotion ! He turns this very reknowned aria : "Nessun dorma" from Puccini's Turandot into magic, without any calculation. It is irresistible and gives the shivers.
And here's s a little bit more, for the great final that he won. Oh by the way, his name is Paul Potts and this isn't the last time you will hear his name ...



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Wednesday, December 12, 2007

-NOEL - CHRISTMAS 2007-

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Noël au plus haut niveau
Christmas at the highest level


Comme chaque année à la Maison Blanche, cette période de Noël est l'occasion de journées de liesse et de festivités.
Like every year at the White House, this Christmas Holiday is the opportunity for days of rejoice and festivities.



Pour célébrer la période de Noël, le Président George W.Bush et Madame Laura Bush posent devant l'arbre de Noel dans la Blue Room de la Maison Blanche.
Celebrating the 2007 holiday season, President George W. Bush and Mrs. Laura Bush pose in front of the Christmas Tree in the Blue Room of the White House.

Là c'était le 29 Novembre et la First Lady Laura Bush, présentait à la Presse les décorations de cette année : elle discute avec le Chef Cristeta Comerford dans la Grande Salle-à-manger de la Maison Blanche, le thème choisi cette année étant "Holiday in the National Parks".
The First Lady Laura Bush gave a tour to journalists to view this year's decorations : she talks with White House Executive Chef Cristeta Comerford in the State Dining Room of the White House in Washington, Thursday, Nov. 29, 2007. The theme this year is "Holiday in the National Parks".


Quelle merveille cet arbre de Noël de la Maison Blanche !
What a marvellous White House Christmas tree !



Ici la First Lady montre une boule de Noël représentant le Monument National en l'honneur du Vol 93 de Pennsylvanie sur l'Arbre de Noël de la Salle Bleue de la Maison Blanche.
First Lady Laura Bush shows a ornament honoring Flight 93 National Monument in Pennsylvania, on the Christmas Tree, in the Blue Room at the White House.


Là le Président et Laura Bush arrivent à "the Ellipse tree lighting ceremony". C'est le premier évènement de la saison de Noël à la Maison Blanche. La présentation officielle de l'arbre de Noël remonte à 1966 durant l'administration Johnson.
President and Laura Bush arrive at the Ellipse tree lighting ceremony. This is the first event of the holiday season at The White House. The official White House Christmas tree presentation dates back to 1966 during the Johnson Administration.



Le Père Noël et Madame Noël arrivent pour participer avec le Président Bush et lady Laura à l'illumination traditionnelle de l'Arbre de Noël National et le Pageant of Peace à l'Ellipse tout près de la Maison Blanche.
Santa Clause and Mrs. Claus arrive to help President Bush and first lady Laura Bush participate in the traditional lighting of the National Christmas Tree and the Pageant of Peace on The Ellipse near the White House.








Et les pensionnaires à quatre pattes de la Maison Blanche, Miss Beazley et Barney expérimentent avec prudence les premières neiges de la saison sur la Pelouse Sud de la Maison Blanche.
Miss Beazley and Barney investigate the first measurable snowfall of the season out on the South Lawn at the White House. ( Photo by Shealah Craighead )



Toutes les photos proviennent du site Free Republic. All the pictures come from Freerepublic.com


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Wednesday, December 5, 2007

-SI de Rudyard Kipling-

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Texte éternel toujours d'actualité, hors de toute référence occulte, ici.
Bel idéal que cet homme-là !


Si tu peux rester calme alors que, sur ta route,
Un chacun perd la tête, et te montre du doigt
Si tu gardes confiance alors que chacun doute,
Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi
Si l'attente, pour toi, ne cause trop grand-peine :
Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens,
Ou si, étant haï, tu ignores la haine,
Sans avoir l'air trop bon ni parler trop sagement

Si tu rêves, - sans faire des rêves ton pilastre
Si tu penses, - sans faire de penser toute leçon
Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre,
Et traiter ces trompeurs de la même façon
Si tu peux supporter tes vérités bien nettes
Tordues par des coquins pour mieux duper les sots,
Ou voir tout ce qui fut ton but, brisé en miettes,
Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux

Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes
Et le risquer à pile ou face, - en un seul coup -
Et perdre - et repartir comme à tes débuts mêmes,
Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout
Si tu forces ton cœur, tes nerfs, et ton jarret
À servir à tes fins malgré leur abandon,
Et que tu tiennes bon quand tout vient à l'arrêt,
Hormis la Volonté qui ordonne : " Tiens bon ! "

Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros
Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
À toi sera la Terre et son bien délectable,
Et, - bien mieux - tu sera un Homme, mon fils.


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Eternal poem, always contemporary and in this case, free of any occult references.
What a marvellous ideal of a man !



IF of Rudyard Kipling

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,

If you can trust yourself when all men doubt you.
But make allowance for their doubting too
If you can wait and not be tired by waiting.
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise :

If you can dream -and not make dreams your master
If you can think -and not make thoughts your aim
If you can meet Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools.
Or watch the things you gave your life to broken,
And stoop and build'em up with worn-out tools :

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them : "Hold on!"

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings -nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much
If you can fill the unforgiving minute,
With sixty seconds' worth of distance run.
Yours is the Earth and everything that's in it,
And -which is more- you'll be a Man, my son !

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