Monday, January 7, 2008

-Que Dieu benisse l'Amerique et ses Boys-


Depuis que je vis aux Etats-Unis, je ne manque jamais une occasion de saluer et de remercier les représentants des forces de l'ordre quand j'ai la chance de les rencontrer. L'Amérique est une terre de loi et la loi (appliquée) est ce qui a fait, continue de faire et fera encore cette grande nation...
Parmi ceux que je rencontre, ce sont les membres de l'Armée Américaine tout particulièrement que je salue, en n'oubliant jamais de leur mentionner que je ne suis pas un citoyen Americain mais que je suis conscient de leur sacrifice et aussi de la dette que le reste du monde, qu'il soit conscient de sa liberté ou non, a envers eux.
En cette nouvelle année, quelle chance de pouvoir comme Michael Barone ci-dessous se féliciter des succès de l'Amérique de George W. Bush et ne pas songer uniquement à tout ce qui va (ou pourrait) aller mal.


Les leçons de la strategie anti-insurrectionnelle
par Michael Barone.


Il y a des leçons à tirer du succès remarquable de la stratégie anti-insurrectionnelle en Irak.

* Première leçon : aucune mission n'est impossible pour les forces armées des Etats-Unis. Il y de cela un an, on pensait généralement et non pas uniquement les nouveaux dirigeants Démocrates élus au Congrès mais également dans de nombreux cercles du Pentagone, que contenir la violence en Irak était impossible. Aujourd'hui nous en sommes les temoins.
Ceci s'est deja produit au cours de l'histoire Américaine. Les forces de George Washington semblaient sur le point d'être défaites à plusieurs reprises dans les terribles années précédant Yorktown. Les généraux d'Abraham Lincoln aussi semblaient ne pas avoir de succes dans la guerre civile et en août 1864, on a largement cru qu'il serait battu lors de sa réélection. Mais finalement Lincoln a trouvé les généraux adequats. Sherman a pris Atlanta et marché vers la mer et Grant a poussé en avant en Virginie. Franklin Roosevelt a, quant a lui, sélectionné d'emblée les bons généraux et amiraux au cours de la seconde guerre mondiale, mais les premières années de celle-ci sont pleines d'erreurs et de fautes. Et même le Vietnam n'est pas nécessairement un contre-exemple. Ainsi que Lewis Sorley le défend avec persuasion dans "Une Meilleure guerre : Les Victoires Non Relevées et la Tragédie Finale des dernières années de l'Amérique au Vietnam", le General Creighton Abrams avait entamé une stratégie de victoires des 1972. Le Vietnam du sud est tombé trois ans après, quand l'armée vietnamienne du nord a attaqué en masse, et que le Congrès Americain a refusé l'aide que les Etats-Unis avaient promise. George W. Bush, tout comme Lincoln, a pris son temps pour trouver les meilleurs généraux. Mais il est clair maintenant que la stratégie "Montons vers l'Avant" anti-insurrectionnelle conçue par les Généraux David Petraeus et Raymond Odierno a réussi là où la stratégie du "Demeurer Spectateur" utilisée par leurs prédécesseurs avait échoué.
Oui, les troupes Américaines constituent bien la force militaire la plus capable de l'histoire. Il leur faut juste recevoir les bons ordres.

* Deuxième leçon : il est plus facile de transformer une société en partant du bas vers le haut qu'à partir du haut en descendant vers la base. Les critiques de Bush se concentrent encore et toujours sur les manquements du Gouvernement Central Irakien pour conclure un accord sur les questions importantes -- bien que les revenus du pétrole soient déjà redistribués aux diverses provinces. Nous avons persuadé les Irakiens d'élire leur parlement dans des listes nationales de chaque parti (censées inclure plus de femmes) plutôt que d'élire des zones à membre unique qui auraient élu des chefs de communauté, davantage au contact de l'opinion locale. Mais l'impulsion pour le changement est venue du bas vers le haut, à partir des cheiks tribaux dans la province d'Anbar qui s'est fatiguée de la violence et de l'oppression d'Al Qaeda en Irak, des Shiites et de Sunnites qui, une fois certains de la protection assurée par les forces américaines et les nouveaux militaires irakiens, ont décidé de cesser de se tuer. Ils n'on pas attendu des ordres de Bagdad ou une législation nouvellement mise en place avec la bonne orthographe et la ponctuation corrigée.
Et notre propre histoire récente devrait nous avoir enseigné que la "transformation ascendante", issue des laboratoires locaux de réforme, peut souvent atteindre les résultats qui semblaient impossibles aux dirigeants nationaux. Au début des années 90 nous semblions souffrir de problèmes insurmontables de dépendance à l'assistanat social de l'Etat et de criminalite galopante. Les experts arguaient du fait que nous ne pourrions pas espérer d'amélioration. Mais l'état fédéral et les dirigeants locaux se sont mis au travail et ont prouvé qu'une amélioration était possible. Citons parmi ceux-ci, le Gouverneur du Wisconsin, Tommy Thompson pour l'aide sociale et le maire de New York Rudy Giuliani pour la criminalité ainsi que de nombreux autres, pour la plupart Républicains mais aussi de nombreux Démocrates. Le gouvernement fédéral est venu a la charge dans cette strategie mais uniquement après que le succès ait été obtenu dans des états et des villes à travers le pays.
À ce jour, la dépendance a l'aide sociale e la criminalite ont diminué de plus de moitié et ce sont des sujets ayant pratiquement disparu en tant que sujets politiques.

* Troisième leçon : cela ne paie pas de parier contre l'Amérique. Ainsi que Walter Russell Mead l'explique dans son ouvrage tranchant (et amusant) "Dieu et l'Or : La Grande-Bretagne et l'Amérique ou la fabrication du monde moderne", la Grande-Bretagne et l'Amérique ont construit les plus prospères et les plus créatrices des économies que le monde ait jamais vues et elles ont été victorieuses dans tous les conflits militaires majeurs (excepté lorsqu'elles se sont combattues) depuis la Révolution Glorieuse de 1688. Plusieurs de ces victoires ont été obtenues au cours de conflits bien plus eprouvants que ce à quoi nous avons fait face en Irak.
Certains des critiques de George W. Bush semblent s'etre réjouis de la perspective de la défaite américaine et d'autres refusent tout simplement de reconnaître le succès qui a été obtenu. Mais il s'avère qu'ils l'ont "mal-sous-estime" de nouveau, tout comme ils ont "mal-sous-estime" la compétence de l'Armée Américaine et des Peuples Libres travaillant de la base vers le haut à transformer leurs sociétés pour le meilleur. Ce sont des choses dont nous devrions être reconnaissants avec cette nouvelle année qui commence.
L'Amiral


 
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GOD BLESS AMERICA AND ITS BOYS

Since I live in the US, I have never missed the opportunity to greet and thank any law-enforcement officer or representative I have the chance to encounter. America is a land of (enforced) law and this is what has saved, still saves and will save this great nation...
And when I encounter members of the US Army particularly, I salute them and mention that I am not an American citizen, but that I am aware of their sacrifice and also of the debt that the free world, wether he realizes it or not, has towards them.
What a chance to be able, like Michael Barone below, to rejoice in the successes of George W. Bush's America, and not only reflect on everything that goes (or could go) wrong.


Lessons From the Surge
By Michael Barone

There are lessons to be learned from the dazzling success of the surge strategy in Iraq.

* Lesson one is that just about no mission is impossible for the United States military. A year ago it was widely thought, not just by the new Democratic leaders in Congress but also in many parts of the Pentagon, that containing the violence in Iraq was impossible. Now we have seen it done.
We have seen this before in American history. George Washington's forces seemed on the brink of defeat many times in the agonizing years before Yorktown. Abraham Lincoln's generals seemed so unsuccessful in the Civil War that in August 1864 it was widely believed he would be defeated for re-election. But finally Lincoln found the right generals. Sherman took Atlanta and marched to the sea; Grant pressed forward in Virginia. Franklin Roosevelt picked the right generals and admirals from the start in World War II, but the first years of the war were filled with errors and mistakes. Even Vietnam is not necessarily a counterexample. As Lewis Sorley argues persuasively in "A Better War: The Unexamined Victories and Final Tragedy of America's Last Years in Vietnam," Gen. Creighton Abrams came up with a winning strategy by 1972. South Vietnam fell three years later when the North Vietnamese army attacked en masse, and Congress refused to allow the aid the U.S. had promised.George W. Bush, like Lincoln, took his time finding the right generals. But it's clear now that the forward-moving surge strategy devised by Gens. David Petraeus and Raymond Odierno has succeeded where the stand-aside strategy employed by their predecessors failed.
American troops are surely the most capable military force in history. They just need to be given the right orders.

* Lesson two is that societies can more easily be transformed from the bottom up than from the top down. Bush's critics are still concentrating on the failure of the central Iraqi government to reach agreement on important issues -- even though the oil revenues are already being distributed to the provinces. We persuaded the Iraqis to elect their parliament from national party lists (reportedly so that it would include more women) rather than to elect them from single-member districts that would have elected community leaders more in touch with local opinion.But the impetus for change has come from the bottom up, from tribal sheiks in Anbar province who got tired of the violence and oppression of al Qaeda in Iraq, from Shiites and Sunnis who, once confident of the protection of American forces and of the new Iraqi military, decided to quit killing each other. They did not wait for orders from Baghdad or for legislation to be passed with all the i's dotted and t's crossed.
Our own recent history should have taught us that bottom-up transformation, in local laboratories of reform, can often achieve results that seemed impossible to national leaders. At the beginning of the 1990s we seemed to have intractable problems of high crime and welfare dependency. Experts argued that we couldn't hope for improvement. But state and local leaders got to work and showed that change for the better was possible. They included Wisconsin Gov. Tommy Thompson on welfare and New York Mayor Rudy Giuliani on crime control and many others, mostly Republicans but many Democrats as well. The federal government came charging in only after success was achieved in states and cities across the country.
By now welfare dependency and crime have fallen by more than half, and they have virtually disappeared as political issues.

* Lesson three is that it doesn't pay to bet against America. As Walter Russell Mead explains in his trenchant (and entertaining) "God and Gold: Britain and America and the Making of the Modern World," first Britain and then America have built the most prosperous and creative economies the world has ever seen and have prevailed in every major military conflict (except when they fought each other) since the Glorious Revolution of 1688. Many of those victories have been achieved in conflicts far more grueling than what we have faced in Iraq.
Some of George W. Bush's critics seem to have relished the prospect of American defeat and some refuse to acknowledge the success that has been achieved. But it appears that they have "misunderestimated" him once again, and have "misunderestimated" the competence of the American military and of free peoples working from the bottom up to transform their societies for the better. It's something to be thankful for as the new year begins.



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