Thursday, January 31, 2008

-Nicolas Sarkozy : le désamour-

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Reçu ce matin, sur le groupe "Lecteurs-Figaro", un courrier de Francois Lafaye qui fait une analyse fine et précise, et que je partage mot pour mot, de ce sentiment que beaucoup de Français probablement, commencent à ressentir à l'égard de Nicolas Sarkozy. Désillusion à la mesure de l'espoir mis en lui et qui explique les sondages "trous d'air" :

" Chute dans les sondages de Nicolas Sarkozy : espérons que parmi les courtisans qui l'entourent, il est un conseiller en communication moins lâche que les autres qui aura le courage de dire à M. Sarkozy :

Que déjà, dans ses premiers mois de présidence, ses gamineries de parvenu du pouvoir avaient inquiété plus d'un admirateur, qui espérait qu'il mûrirait vite.
Que son chagrin affiché, impudique, lorsque Cecilia l'a quitté, avait paru sincère et durable à ceux qui croyaient en lui.
Que soudain, sa passion pour un demi-mondaine -aspirant à devenir mondaine- a complètement désorienté son électorat, qui sait bien que d'ici quelques mois ce couple va sombrer dans des histoires d'alcôve tout aussi médiatisées, pour la plus grande joie de ses ennemis, et pour le plus grand profit de la presse de caniveau ...
Que cette chanteuse ose réclamer 500.000 euros à Ryan Air pour avoir utilisé son image prouve son manque d'humour, elle qui n'a pas craint de se vendre au mépris de toute pudeur.. et que cela ajoute le comble du ridicule à l'indécence ...
Que N. Sarkozy incarnait une sorte de rupture morale d'avec la corruption et les coucheries de ses prédécesseurs,
Que dans le monde qu'il devrait connaître, il n'est plus d'autorité sans exemplarité
Que l'on enseigne le respect jusqu'en banlieue, et que c'est manquer totalement de respect à son électorat que se comporter en nouveau riche avec tant d'ostentation ...
Que certes sa magie du verbe est intacte, mais qu'on l'écoute désormais avec scepticisme, craignant qu'il n'aille demain affirmer le contraire de ce qu'il avance avec tant de talent et de détermination aujourd'hui ...
En un moment grave pour le pays, on pouvait espérer qu'il se comporterait de manière sérieuse, appliquée, préoccupée. Mais son anniversaire avec des "pipoles" montre qu'il ne vit pas dans le même monde que nous ...
Son élection, c'était une belle histoire d'amour avec la majorité des Français. Mais on sait ce que devient une passion déçue : de la haine. Son électorat montre sa colère dans les sondages et n'en doutons pas, le pouvoir d'achat ne vient qu'en second dans cette immense déception.
Qu'il y prenne garde, et qu'il ne s'étonne pas que cette désamour s'exprime violemment dans les urnes, et que ce n'est pas l'entrée de Jack Lang au Gouvernement qui va rassurer.
Qu'il est encore temps de mûrir, de se faire discret, exemplaire, et d'établir un mur entre sa vie privée qui au mieux ne nous concerne pas, au pire nous irrite, voire nous révolte.
Que les Français oublient vite,
Que bien des choses peuvent encore être sauvées, mais qu'il est plus tard qu'il ne le pense."

F. Lafaye



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NICOLAS SARKOZY : THE "UNLOVE" AFFAIR


We received this morning a mail from Francois Lafaye on the "Lecteurs-Figaro" newsgroup, who gives a fine and precise analysis which I share, word for word, of this feeling that most French are probably starting to feel regarding Nicolas Sarkozy. A disillusion matching the hope that was put into him that explains his falling-into-the-abyss popularity surveys :

" Nicolas Sarkozy's free-fall popularity rates : let us hope that among the courtiers who surround him there will be one communication/public relations adviser, less coward than the others who will have courage to tell Mr. Sarkozy :

That already, after the first months of his tenure, his childish behaviour of self-made power wielder had already started to worry many of his admirors, who had hoped he would mature quickly.
That the sorrow he shamelessly displayed when Cecilia left, appeared sincere and lasting for those who believed in him.
That suddenly, his passionate love affair for a half-mundane -yearning to become a fully fashionable mundane- completely confused his electorate, that knows quite well that within a couple of months this couple will disappear between the sheets of the secret affairs that will be just as much exploited by the media, to the greatest joy of his enemies, and for the greatest profit of the gutter press ...
That this singer dares to claim 500.000 euros to Ryan Air for having used her image, which proves her lack of sense of humour, since she didn't hesitate to sell her image with contempt for any decency. And that adds to indecency the summit of ridiculous ...
That N Sarkozy embodied a kind of moral rupture with the corruption and affairs of his predecessors,
That in the world which he should know, there is no authority anymore without exemplarity.
That one teaches respect all the way to the suburbs, and that it is totally disrespectful towards his electorate to behave as a nouveau riche in such an obvious way ...
That certainly the magic of his words is still intact, but that one listens to them with skepticism, fearing that tomorrow he will affirm the opposite of what he defended with such talent and determination today ...
During this important moment for the country, one could have hoped that he behaved in a serious way, dedicated, worried. But his birthday with "pipoles" proves that he does not live in the same world we do ...
His election was a beautiful love story with the majority of the French. But one knows what becomes of disappointed passions : hatred. His electorate shows its anger in the surveys and let us not doubt it, the purchasing power of the French only comes second in this huge disappointment.
That he should be cautious and not astonished if the "unlove" expresses itself violently in the ballot boxes, and the appointment of Lang Jack to the Government is not what will reassure in any way.
That there is still time to mature, to become discrete, exemplary, and to protect his private life with a big ball, for it at best does not concern us, and in the worst case irritates us, even revolts us.
That the French forget quickly,
That many things still can be salvaged, but that it is later than he thinks it is"

F Lafaye




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Wednesday, January 30, 2008

-WOMEN IN FILM-

FEMMES AU CINEMA


Pour faire le pendant aux Femmes dans l'Art, là, eggman 913 de son pseudo, artiste accompli lui-même du morphing, nous livre sa vision des Femmes au Cinéma : les fabuleuses stars, américaines surtout et d'une certaine époque, splendides et magnifiques, inoubliables, et quelques actrices de notre époque fort jolies aussi.

Ah les femmes !






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WOMEN IN FILM

Following his "Women in Art", eggman 913 - his pseudo - who is an accomplished artist himself of morphing, grants us with his vision of "Women in Film" : fabulous stars of the moment, american mainly, splendid and gorgeous, unforgettable, and some very pretty actresses of our time too.

Oh those women !


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Tuesday, January 22, 2008

-LA MARCHE DE LA DEMOCRATIE-

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"Personne ne prétend que la démocratie soit toute perfection ou sagesse. En effet on a dit que la démocratie était la pire forme de gouvernement à l'exception de toutes les autres."
- Winston Churchill, 1947 A.D.
Où la démocratie a-t-elle dominé et ou a-t-elle battu en retraite ?
Cette carte nous donne un ballet visuel de la marche de la démocratie à travers l'histoire, comme la plus populaire forme de gouvernement.
Des premieres républiques de l'antiquité jusqu'à l'avènement des nations qui s'autogouvernent voyez l'histoire de la démocratie : 4000 ans en 90 secondes !


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DEMOCRACY

"No one pretends that democracy is perfect or all-wise. Indeed, it has been said that democracy is the worst form of government except all those other forms that have been tried from time to time."
- Winston Churchill, 1947 A.D.


Where has democracy dominated and where has it retreated ?
This map gives us a visual ballet of democracy's march across history as the most popular form of government. From the first ancient republics to the rise of self-governing nations, see the history of democracy: 4,000 years in 90 seconds...!

On http://www.mapsofwar.com/


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Monday, January 7, 2008

-Que Dieu benisse l'Amerique et ses Boys-


Depuis que je vis aux Etats-Unis, je ne manque jamais une occasion de saluer et de remercier les représentants des forces de l'ordre quand j'ai la chance de les rencontrer. L'Amérique est une terre de loi et la loi (appliquée) est ce qui a fait, continue de faire et fera encore cette grande nation...
Parmi ceux que je rencontre, ce sont les membres de l'Armée Américaine tout particulièrement que je salue, en n'oubliant jamais de leur mentionner que je ne suis pas un citoyen Americain mais que je suis conscient de leur sacrifice et aussi de la dette que le reste du monde, qu'il soit conscient de sa liberté ou non, a envers eux.
En cette nouvelle année, quelle chance de pouvoir comme Michael Barone ci-dessous se féliciter des succès de l'Amérique de George W. Bush et ne pas songer uniquement à tout ce qui va (ou pourrait) aller mal.


Les leçons de la strategie anti-insurrectionnelle
par Michael Barone.


Il y a des leçons à tirer du succès remarquable de la stratégie anti-insurrectionnelle en Irak.

* Première leçon : aucune mission n'est impossible pour les forces armées des Etats-Unis. Il y de cela un an, on pensait généralement et non pas uniquement les nouveaux dirigeants Démocrates élus au Congrès mais également dans de nombreux cercles du Pentagone, que contenir la violence en Irak était impossible. Aujourd'hui nous en sommes les temoins.
Ceci s'est deja produit au cours de l'histoire Américaine. Les forces de George Washington semblaient sur le point d'être défaites à plusieurs reprises dans les terribles années précédant Yorktown. Les généraux d'Abraham Lincoln aussi semblaient ne pas avoir de succes dans la guerre civile et en août 1864, on a largement cru qu'il serait battu lors de sa réélection. Mais finalement Lincoln a trouvé les généraux adequats. Sherman a pris Atlanta et marché vers la mer et Grant a poussé en avant en Virginie. Franklin Roosevelt a, quant a lui, sélectionné d'emblée les bons généraux et amiraux au cours de la seconde guerre mondiale, mais les premières années de celle-ci sont pleines d'erreurs et de fautes. Et même le Vietnam n'est pas nécessairement un contre-exemple. Ainsi que Lewis Sorley le défend avec persuasion dans "Une Meilleure guerre : Les Victoires Non Relevées et la Tragédie Finale des dernières années de l'Amérique au Vietnam", le General Creighton Abrams avait entamé une stratégie de victoires des 1972. Le Vietnam du sud est tombé trois ans après, quand l'armée vietnamienne du nord a attaqué en masse, et que le Congrès Americain a refusé l'aide que les Etats-Unis avaient promise. George W. Bush, tout comme Lincoln, a pris son temps pour trouver les meilleurs généraux. Mais il est clair maintenant que la stratégie "Montons vers l'Avant" anti-insurrectionnelle conçue par les Généraux David Petraeus et Raymond Odierno a réussi là où la stratégie du "Demeurer Spectateur" utilisée par leurs prédécesseurs avait échoué.
Oui, les troupes Américaines constituent bien la force militaire la plus capable de l'histoire. Il leur faut juste recevoir les bons ordres.

* Deuxième leçon : il est plus facile de transformer une société en partant du bas vers le haut qu'à partir du haut en descendant vers la base. Les critiques de Bush se concentrent encore et toujours sur les manquements du Gouvernement Central Irakien pour conclure un accord sur les questions importantes -- bien que les revenus du pétrole soient déjà redistribués aux diverses provinces. Nous avons persuadé les Irakiens d'élire leur parlement dans des listes nationales de chaque parti (censées inclure plus de femmes) plutôt que d'élire des zones à membre unique qui auraient élu des chefs de communauté, davantage au contact de l'opinion locale. Mais l'impulsion pour le changement est venue du bas vers le haut, à partir des cheiks tribaux dans la province d'Anbar qui s'est fatiguée de la violence et de l'oppression d'Al Qaeda en Irak, des Shiites et de Sunnites qui, une fois certains de la protection assurée par les forces américaines et les nouveaux militaires irakiens, ont décidé de cesser de se tuer. Ils n'on pas attendu des ordres de Bagdad ou une législation nouvellement mise en place avec la bonne orthographe et la ponctuation corrigée.
Et notre propre histoire récente devrait nous avoir enseigné que la "transformation ascendante", issue des laboratoires locaux de réforme, peut souvent atteindre les résultats qui semblaient impossibles aux dirigeants nationaux. Au début des années 90 nous semblions souffrir de problèmes insurmontables de dépendance à l'assistanat social de l'Etat et de criminalite galopante. Les experts arguaient du fait que nous ne pourrions pas espérer d'amélioration. Mais l'état fédéral et les dirigeants locaux se sont mis au travail et ont prouvé qu'une amélioration était possible. Citons parmi ceux-ci, le Gouverneur du Wisconsin, Tommy Thompson pour l'aide sociale et le maire de New York Rudy Giuliani pour la criminalité ainsi que de nombreux autres, pour la plupart Républicains mais aussi de nombreux Démocrates. Le gouvernement fédéral est venu a la charge dans cette strategie mais uniquement après que le succès ait été obtenu dans des états et des villes à travers le pays.
À ce jour, la dépendance a l'aide sociale e la criminalite ont diminué de plus de moitié et ce sont des sujets ayant pratiquement disparu en tant que sujets politiques.

* Troisième leçon : cela ne paie pas de parier contre l'Amérique. Ainsi que Walter Russell Mead l'explique dans son ouvrage tranchant (et amusant) "Dieu et l'Or : La Grande-Bretagne et l'Amérique ou la fabrication du monde moderne", la Grande-Bretagne et l'Amérique ont construit les plus prospères et les plus créatrices des économies que le monde ait jamais vues et elles ont été victorieuses dans tous les conflits militaires majeurs (excepté lorsqu'elles se sont combattues) depuis la Révolution Glorieuse de 1688. Plusieurs de ces victoires ont été obtenues au cours de conflits bien plus eprouvants que ce à quoi nous avons fait face en Irak.
Certains des critiques de George W. Bush semblent s'etre réjouis de la perspective de la défaite américaine et d'autres refusent tout simplement de reconnaître le succès qui a été obtenu. Mais il s'avère qu'ils l'ont "mal-sous-estime" de nouveau, tout comme ils ont "mal-sous-estime" la compétence de l'Armée Américaine et des Peuples Libres travaillant de la base vers le haut à transformer leurs sociétés pour le meilleur. Ce sont des choses dont nous devrions être reconnaissants avec cette nouvelle année qui commence.
L'Amiral


 
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GOD BLESS AMERICA AND ITS BOYS

Since I live in the US, I have never missed the opportunity to greet and thank any law-enforcement officer or representative I have the chance to encounter. America is a land of (enforced) law and this is what has saved, still saves and will save this great nation...
And when I encounter members of the US Army particularly, I salute them and mention that I am not an American citizen, but that I am aware of their sacrifice and also of the debt that the free world, wether he realizes it or not, has towards them.
What a chance to be able, like Michael Barone below, to rejoice in the successes of George W. Bush's America, and not only reflect on everything that goes (or could go) wrong.


Lessons From the Surge
By Michael Barone

There are lessons to be learned from the dazzling success of the surge strategy in Iraq.

* Lesson one is that just about no mission is impossible for the United States military. A year ago it was widely thought, not just by the new Democratic leaders in Congress but also in many parts of the Pentagon, that containing the violence in Iraq was impossible. Now we have seen it done.
We have seen this before in American history. George Washington's forces seemed on the brink of defeat many times in the agonizing years before Yorktown. Abraham Lincoln's generals seemed so unsuccessful in the Civil War that in August 1864 it was widely believed he would be defeated for re-election. But finally Lincoln found the right generals. Sherman took Atlanta and marched to the sea; Grant pressed forward in Virginia. Franklin Roosevelt picked the right generals and admirals from the start in World War II, but the first years of the war were filled with errors and mistakes. Even Vietnam is not necessarily a counterexample. As Lewis Sorley argues persuasively in "A Better War: The Unexamined Victories and Final Tragedy of America's Last Years in Vietnam," Gen. Creighton Abrams came up with a winning strategy by 1972. South Vietnam fell three years later when the North Vietnamese army attacked en masse, and Congress refused to allow the aid the U.S. had promised.George W. Bush, like Lincoln, took his time finding the right generals. But it's clear now that the forward-moving surge strategy devised by Gens. David Petraeus and Raymond Odierno has succeeded where the stand-aside strategy employed by their predecessors failed.
American troops are surely the most capable military force in history. They just need to be given the right orders.

* Lesson two is that societies can more easily be transformed from the bottom up than from the top down. Bush's critics are still concentrating on the failure of the central Iraqi government to reach agreement on important issues -- even though the oil revenues are already being distributed to the provinces. We persuaded the Iraqis to elect their parliament from national party lists (reportedly so that it would include more women) rather than to elect them from single-member districts that would have elected community leaders more in touch with local opinion.But the impetus for change has come from the bottom up, from tribal sheiks in Anbar province who got tired of the violence and oppression of al Qaeda in Iraq, from Shiites and Sunnis who, once confident of the protection of American forces and of the new Iraqi military, decided to quit killing each other. They did not wait for orders from Baghdad or for legislation to be passed with all the i's dotted and t's crossed.
Our own recent history should have taught us that bottom-up transformation, in local laboratories of reform, can often achieve results that seemed impossible to national leaders. At the beginning of the 1990s we seemed to have intractable problems of high crime and welfare dependency. Experts argued that we couldn't hope for improvement. But state and local leaders got to work and showed that change for the better was possible. They included Wisconsin Gov. Tommy Thompson on welfare and New York Mayor Rudy Giuliani on crime control and many others, mostly Republicans but many Democrats as well. The federal government came charging in only after success was achieved in states and cities across the country.
By now welfare dependency and crime have fallen by more than half, and they have virtually disappeared as political issues.

* Lesson three is that it doesn't pay to bet against America. As Walter Russell Mead explains in his trenchant (and entertaining) "God and Gold: Britain and America and the Making of the Modern World," first Britain and then America have built the most prosperous and creative economies the world has ever seen and have prevailed in every major military conflict (except when they fought each other) since the Glorious Revolution of 1688. Many of those victories have been achieved in conflicts far more grueling than what we have faced in Iraq.
Some of George W. Bush's critics seem to have relished the prospect of American defeat and some refuse to acknowledge the success that has been achieved. But it appears that they have "misunderestimated" him once again, and have "misunderestimated" the competence of the American military and of free peoples working from the bottom up to transform their societies for the better. It's something to be thankful for as the new year begins.



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